Smart Logistics
Cette notion implique généralement tous les acteurs, du producteur en passant par le transporteur et le vendeur, jusqu’au client final. En cas de problème, ce n’est pas seulement la qualité du produit ou sa durabilité qui est en jeu, mais la santé du consommateur ou du patient.
Selon l’Irstea, 60% des aliments se retrouvent en environnement réfrigéré depuis le moment de leur production jusqu’à leur arrivée dans l’assiette du consommateur. L’organisme estimait qu’en 2014, 360 millions de tonnes de denrées étaient gaspillées à cause de la rupture de la chaîne du froid.
Les industriels de l’agroalimentaire ont donc tout intérêt à employer les nouvelles technologies au sein de leurs processus de transport. Que ce soit les producteurs, les logisticiens ou encore les fournisseurs, chacun des acteurs de la chaîne de production peut installer des capteurs leur permettant non seulement de détecter des variations et d’envoyer des alertes, mais aussi de géolocaliser les marchandises et de mesurer l’influence de l’environnement sur la pérennité d’un produit.
Un vaste choix de capteurs
Outre les capteurs de température, de nombreuses solutions peuvent être employées dans la chaîne du froid tel qu’un capteur de luminosité pour la surveillance du niveau d’éclairage qui impacte fortement le développement de moisissures sur les fruits et légumes. Des détecteurs d’ouverture et de fermeture de porte pour être alerté en cas d’ouvertures intempestives d’un frigo.
Également, il peut être intéressant de contrôler les systèmes de refroidissement afin d’éviter les pannes. L’aspect géolocalisation reste fondamental dans l’analyse de l’origine de la rupture de la chaîne du froid afin de résoudre le problème ou de rediriger une marchandise vers un autre entrepôt. Les technologies de connectivité basse consommation comme le LTE-M et le NB-IoT s’avèrent particulièrement adaptées à ce type de pratique.